Le samedi 11 décembre 2021 à 8h du matin : mais attendez-moi mes amis, dis-je en quittant le foyer. Oui je sais qu’il y a 522 kilomètres pour aller à Kirrwiller le site de notre séjour. Moi, qui roule en petite vitesse, vous pouvez bien m`attendre quand même !
Alors Claire une de nos deux accompagnatrices, m’avait expliqué que l’on allait en mini bus pour aller plus vite ! Daniel B. mon ami, Julie P., l’autre accompagnatrice et votre fameuse journaliste aux lunettes rouges. Nous partions pour Kirrwiller en Alsace. Mais avant, il a fallu que nos deux accompagnatrices chargent le camion de nos bagages. Je peux dire qu’il en avait beaucoup. Et oui, je l’avoue que je suis une femme et que les femmes ont l`habitude d’emporter, emporter, emporter. Après avoir installé nos appareils indispensables pour notre vie quotidienne, nous avons pu nous installer derrière afin que nous puissions sortir du mini camion pour pique-niquer. Et oui, il faut bien nous manger !
A 9 h, nous étions prêts à partir. Comme c’était samedi, il n’y avait pas beaucoup de monde sur la route. Parfois, le soleil pointait son nez entre les nuages. Nous avons pris l’autoroute mais au premier péage, pour avoir une réduction, il avait fallu que Claire explique à la charmante femme du péage que nous étions des personnes handicapées et que nous avons le droit à une réduction. Mais cette charmante femme était un peu bouchée parce qu’elle voulait voir la carte grise pour vérifier le numéro. Julie qui était la co-pilote, chercha dans tous les papiers du véhicule. Comme cette charmante femme était renfermée dans une cabine entourée de murs, elle nous voyait à l’aide d’une caméra. Ce n’était pas pratique pour lui monter la carte grise. Il y eut fallu beaucoup de temps pour Claire pour qu’elle comprenne comment mettre la carte devant la caméra. A la fin, elle a pu voir et nous avons payé pour repartir.
Vers midi, nous sommes arrêtés sur une aire d’autoroute. Il y avait des jeunes gens qui avaient de belles voitures et Daniel prenait plaisir à les admirer. Il y avait un monsieur très gentil qui fait accélérer le monteur de sa belle voiture. Daniel était heureux. Quant à moi, je regardais le soleil qui brillait pour nous. De nos jours, nous avons le droit de rêver même si ce n’est pas vrai ! Dernière la station d’essence, il y avait une grande terrasse avec des tables et des chaises vides. Alors, nous nous sommes installés pour pique-niquer. Nous étions très bien pour manger. Je me suis occupée de l’achat du pique-nique. J’avais demandé à Laurence notre éducatrice d’acheter des choses faciles à manger. Alors, nous avons eu du foie gras, une terrine de foie de canard, des mousses au chocolat et aux fruits, du coca et de l’eau. Nous avons pris tout notre temps pour manger. Après un café bien chaud et un tour aux toilettes, nous avons repris la route. Lorsque nous étions arrivés dans la région d’Alsace, nous n’avons pas eu de problèmes aux péages. Je me suis demandé pourquoi au premier péage, nous avons eu tant de problèmes ?
La nuit était tombée quand nous avons quitté l’autoroute. Mais heureusement que Claire et Julie avaient un GPS. A travers les petites routes, nous sommes bien arrivés à Kirrwiller à la nuit tombée. Nous étions accueillis par la responsable de gîte. Elle nous attendait sur le trottoir du gîte : BI D'GROSSELTERE. C’était une ancienne ferme rénovée en gîte. Avec une petite cour avec un puit pour puiser l’eau à la belle saison pour arroser les fleurs. Maintenant, c’est pratique parce qu’il n’y a plus de clefs. Mais il y a des digicodes. Mais si on a oublié le code de sa localisation, on est FOUTU ! Je pense qu’on est obligé de dormir dans la baignoire du puit. Mais là, c’était ouvert. La propriétaire très aimable, l’avait ouvert devant Claire et Julie qui voulaient visiter les locaux avant nous installer. Au premier regard, j’ai trouvé que cet endroit beau et agréable. Nous nous sentions déjà bien. Mais il y avait quelqu’une seule chambre pour Daniel et moi ? Alors j’accepte de dormir dans le petit lit. Il était très bien pour moi. Tandis que Daniel qui est plus grand et plus costaud que moi avait pris le grand lit. C’était le moyen pour tous les deux. Claire et Julie donnaient dans le salon dans un divan à deux lits.
Le dimanche 18 Décembre 2021 : Après une bonne nuit reposante, nous sommes levés à huit heures. Claire avait déjà tout mis sur la table afin que l’on choisisse. Nous avons le temps de parler. Puis nous avons fait notre toilette. Une bonne douche très chaude. J’ai consulté que Daniel prenait plus de temps que moi. Ah oui les hommes ont toujours besoin de se bichonner ! Nous nous sommes préparés pour aller au marché de Noël à côté de la ville où nous étions installés. Il était petit mais très beau. Comme on avait un peu froid, nous nous sommes installés sur une terrasse prête à boire un bon vin chaud. J’ai voulu un vin blanc sec mais froid. Ça m’a aussi réchauffée. J'ai pris tout mon temps à le boire et à le déguster. Il nous fallait rentrer parce que nous n’avons pas déjeuné. L’après-midi, nous sommes reposés devant la télévision. C’était plutôt la télévision qui a regardé dormir. C’était je crois la fatigue du voyage et l`excitations de partir.
Lundi 19 Décembre 2021 : Ce matin-là, nous étions en pleine forme. Après avoir fait notre toilette, Claire partit faire quelques courses pour manger. Elle nous a demandé ce que l’on voulait manger ? Mon ami Daniel qui ne voulait surtout pas se casser la tête pour réfléchir, me demanda toujours. Cela m’a fait beaucoup rire car il me faisait penser à mes parents. Surtout à mon père. Il ne pouvait pas prendre une décision tout seul. Il fallait absolument qu’il demande à ma mère. La première fois, j’ai décidé et puis je lui laissais prendre une décision. C'était dure pour lui. Après avoir cherché de l`essence autour de Kirrwille, Claire était très énervée à son retour. Parce que à l’heure du déjeuner tous les magasins sont fermés même les stations d'essence et aussi les tabacs. Puis nous avons mangé. Nous sommes rendus compte qu’il fallait que prendre la route pour aller à Strasbourg. Sur l'autoroute, le brouillard épais savait disparu. Alors, nous avons vu la ville s'approchait. Au loin la cathédrale. Nous étions très bien contents de découvrir la ville sous le soleil. Oui ! Mais pour cela, il faut chercher une place pour nous garer. Ce serait beaucoup plus pratique si nous étions venus en fauteuil électrique. Ou avoir un camion pliable. Ce serait formidable pour se garer dans ces maudits parkings. Il y avait aussi des embouteillages qui bloquaient les rues. Julie qui avait toujours de bonnes idées, demanda à un policier ou pourrons-nous se garer ? Alors il lui a dit qu’il y avait trop de monde et que les personnes handicapées ne doivent pas y aller. Alors Mais quelques temps après, nous avons trouvé enfin une place juste lorsque la nuit était tombée. Comme j‘avais froid à mes oreilles, j’avais mis ma super casquette d'aviateur que Laurence m`avait acheté avant de partir. J`étais contente parce que je n’avais pas froid nulle part. Nous avons fait un long chemin pour trouver un marché de Noël. Il y avait beaucoup de monde comme d’habitude mais on pouvait rouler sans problème. Après avoir fait mes petits achats, nous sommes allés vers la cathédrale. Elle était en beauté. Toute illuminée de la tête jusqu’aux pieds, elle était très belle. Mais malheureusement, elle était fermée à cette heure-ci. Puis un brouillard glaçant était tombé. Mais il y avait un gros problème nous ne savez plus à quel endroit nous avons garé notre camion. C’était la première question du jour ? Nos cellules grises marchaient à plein régime. Voyons, nous étions arrêtés à côté de quoi déjà ? Deuxième question du jour ? A Ce moment-là, j’ai eu une petite pensée pour les éléphants parce qu’ils ont une grosse MÉMOIRE ! Puis tout en marchant, nous avons vu un endroit qui ressemblait à un immense couloir. Julie nous invita à y rentrer. C’était un pont couvert. Ils ont été construits de 1230 à 1250 sur les quatre bras de la rivière III. Ils servaient à se défendre contre les ennemis. Cet endroit m`a beaucoup plus parce que j’imaginais l`ancien temps avec leurs chevaux qui traversaient ce pont. J’imaginais aussi les odeurs ! Dans des recoins du pont, il y avait des endroits où il y avait rangé des statues de marbre. Je pense que c`étaient de veilles statues qui décoraient la belle cathédrale. Daniel en profita pour jouer les matelots pour que Julie prenne une photo. Mais en sortant de ce bel endroit, Nous nous posons toujours la même QUESTION : Ou est-il le camion ? C’est dommage qu’il n`a pas un gyrophare. On pourrait le sonner avec le portable ! Oui, je rêve de trop ! Au fur et à mesure que nous avançons dans la ville, nous avons reconnu des endroits que nous sommes venus avec le camion. Et ce stupide brouillard qui s’épaississait de plus en plus. Soudain, nous revoyons la porte ou une brave dame ne pouvait pas rentrer dans son parking parce qu’il y avait un qui était garée devant. Oh le… ! Nous étions sauvés car pas loin de là, se trouvait notre camion. Youpi ! Mais où est la chef du camion ? Cette plaisanterie n`était pas drôle. Quand nous étions montés dedans, nous étions contents de nous réchauffer. Nous n`avions pas besoin de baiseuse pour nous endormir car nous étions fatigués de notre belle journée.
Mardi 20 Décembre 2021 : c’était une journée de repos pour tout le monde. Nous sommes restés dans le gîte. Après notre douche, je me m`installée à lire. Comme toujours, dans ma valise, j’ai toujours un livre. Mon ami Daniel était allé dans la cour pour admirer les fleurs. Après trois fois le tour de Claire l'invita à faire une partie de baby-foot dans la cave qui était de plein pied. Après avoir lu deux chapitres, Claire était revenue me chercher pour faire une partie. Je jouais avec elle. J’avais le gardien de buts. C’était bien la première fois que je faisais une partie de baby-foot. Oui ! J’ai mis mon gardien les pieds en l'air. Et alors ? On joue comme on peut !! Lorsque je l’ai retourné la balle était passée sous ses pieds. Un grand fou-rire me prit. Daniel se cachait son visage tellement qu’il riait. Alors j’ai mis mon gardien bien droit afin qu’il puisse arrêter la balle. Mais ce fut peine perdue parce qu’elle a passé au-dessus de sa tête. Deuxième four rire. Tout à coup, j’ai pu arrêter par un faux mouvement. Je crois qu’il a eu un miracle car c'était le seul arrêt de balle. Nous sommes bien amusés. Et pour me consoler de cette brillante défaite, Julie nous a installé sur une table pour prendre un appétit. Il faut bien se consoler comme on peut ! Après-midi, nous avons commencé à ranger. Puis je suis allée dans la cour et admiré les décorations de Noël car les alsaciens savent bien décorées leur ville et villages. J’ai trouvé que cette région respire la gaieté.
Mercredi 16 Décembre 2021 : Nous avons fait un peu la grasse matinée, parce qu’une longue journée C’était le jour où nous allons au cabaret. Au Royale Palace. C’était bien la première fois que j`allais un spectacle de ce genre. J`étais toute contente comme une gamine. Et j'allais avec des amis. Le Royale Palace se situait à deux pas de notre gîte. C’était très bien car on a oublié le camion. Claire et Julie étaient tranquilles. Nous sommes arrivés un peu en avance pour nous bien nous placer. Et le spectacle commence ! Inutile de penser que je vais vous raconter tout le spectacle ! C`était une revue avec plusieurs numéros de cirque très beaux. Un cheval intelligent, des chiens obéissants, un grand globe dans lequel tournaient cinq motos à vivre allure, une nageuse invisible et un cycliste qui escaladait tout ce qui trouvait sur son chemin. En quittant la scène, il a passé devant moi et il m’a envoyé un baiser. J`étais toute retournée ! Mais il ne faut pas être jaloux !! Après le spectacle, nous sommes restés dans le hall pour prendre quelques photos car il y a un très beau décor de Noël. Un magasin de souvenirs était ouvert. J’ai profité pour m'acheter un tee-shirt avec une cigogne dessus. Puis nous sommes répartis lentement vers notre gîte. L'air nous faisait du bien. Après le repas, nous sommes allés dans nos lits pour nous reposer avant la longue journée du lendemain. Claire et Julie commençaient à ranger nos bagages et à nettoyer un peu.
Jeudi 17 Décembre 2021 : Nous avons pris une bonne douche la veille. Nous n'avons plus qu’à nous habillez, brosser nos dents, prendre un bon petit déjeuner et le départ. Après avoir chargé nos affaires dans le camion, la responsable du gîte était venue nous dire au revoir. Alors, nous avons pris une photo avec elle pour qu’elle la mettre sur le site du gîte. Elle était contente. Puis nous avons pris la route. Un peu triste quand même. Sur l'autoroute, il n’y avait pas un chat. On pouvait bien rouler. Même au péage, la dame n`a pas fait d`histoire. Nous avons passé comme une fleur. Vers midi, nous sommes arrêtés dans une station-service pour manger. Daniel n`a pas beaucoup mangé. Je pense que c`était le retour au foyer qui lui coupait un peu la faim. Dans la salle, il y avait la radio qui annonçait les nouvelles qui ne nous remontaient pas le moral. En remontant dans le camion, il commençait à pleuvoir. Quand nous sommes arrivés le dernier péage, la dame nous a encore demandé tous papiers du véhicule pour avoir une remise. Alors, Claire lui a tout expliqué en lui montrant tous les papiers. Daniel croyait que l’on arriverait après le repas du soir. Je n`étais pas d'accord avec lui. Alors, nous avons fait un pari. Claire et moi avons dit que l’on arriverait avant le repas du soir. Julie n`a pas parié. Elle riait bien. Elle savait bien que l’on arriverait avant le repas.
Nous sommes arrivés à la nuit tombée à Richebourg. Je suis descendu la dernière du camion. Dans le foyer, il y avait beaucoup de monde qui courrait partout. On m’a expliqué que je ne devrais pas rester dans les couloirs et qu’il faut que j`aille me renfermer dans ma chambre parce qu’il y avait des malades de la Covid. Ça y est, le même cauchemar reprend ! Pensais-je. Daniel et moi remercions Claire et Julie pour ce magnifique séjour en Alsace. Avec toutes ces choses que nous avons faites. Nous avons apprécié l'accueil chaleureux à l`arrivée dans le gîte. Et grand bravo pour Claire et Julie pour leur organisation de vacances pour les personnes handicapées.
Florence Jacob la journaliste aux lunettes rouges